Entrez, c’est ouvert…

Fidèle défenseur du patrimoine, j’ai parcouru de nombreuses régions avant que je ne découvre la Lorraine, qui pourtant m’a vu naître et grandir à l’ombre des mirabelliers de notre verger. Il est vrai que l’on connaît mieux son lieu de vacances que celui de sa résidence. C’est ainsi que depuis quelques temps, m’est venu l’idée de vous  parler de moi, de mes envies, de mes goûts, de mes préférences, de mes balades, tout un ensemble qui ne résulte que d’une chose qui est la passion. 

 

Paysage d’automne – Jardin Botanique du Montet (54)

Elles sont là…

J’ai laissé faire Dame Nature, j’ai attendu et enfin elles sont venues, seules, sans aucune aide extérieure. Rappelons d’ailleurs qu’il est interdit d’importer en Lorraine des têtards de grenouille  pour les mettre dans son bassin. Ainsi, la nature suit son chemin. Les grenouilles, j’en ai vu deux pour l’instant, s’habituent ainsi à leur environnement. Rien ne leur est imposé.

 

La Mare

Déjà plus d’un an s’est écoulé sans qu’aucun article ne vienne égayer mon blog. Et pourtant, des photos, j’en prends toute l’année. J’ai donc décidé de me remettre au « travail » et en premier lieu, je vous parlerai de ma mare et de son environnement. Il est vrai qu’un an, c’est long, mais Dame Nature n’est pas pressée (comme moi d’ailleurs). La mare est enfin finie et surprise, des batraciens ont pris possession des lieux.  Il est vrai qu’il est assez difficile de les voir mais je ne désespère pas d’en prendre en photo un jour.

Extension de la mare

La première  mare me semblant quelque peu étriquée, j’ai décidé de l’agrandir et de construire une seconde mare dont le niveau de l’eau est légéremment plus haut. En cas de pluie, le surplus d’eau de la seconde mare se déverse dans la première mare. La seconde mare ne possèdant pas de palier, elle est plus considérée comme une réserve naturelle d’eau. Le petit pont masque la jonction entre les deux mares. Il est prévu par la suite, l’aménagement du site avec la construction d’une petite cabane en bois.

 

La bâche utilisée est une bâche renforcée de 2m x 3m (environ 7 euros dans un magasin de bricolage). Il est à noter qu’en renfort, j’ai utilisé une sous-bâche de récupération.

 

 

 

 

 

 

L’automne approche

Mystification de l’instant présent où la nature se met à danser dans une kyrielle de couleurs. Effet Pop Art. APN Olympus X-44. (F.H. 2011).

Photos prises en 2011 en Meurthe et Moselle (54)

Création d’une mare

Après un passage à la Maison Départementale de l’Environnement située à Vaudigny (54), j’ai voulu recréer chez moi une mare comme celle présentée ci-dessous.

Créer une mare, même de petite dimension, permet de partir à la découverte d’un milieu passionnant et grouillant de vie. En effet, une mare est un écosystème d’une grande diversité végétale et animale. De nombreuse espèces peuvent s’y reproduire, notamment les amphibiens et les invertébrés aquatiques. Cette très grande quantité d’insectes va permettre l’alimentation des nombreux animaux insectivores, en déclin par manque de nourriture (oiseaux dont les hirondelles, chauve souris…).

Mare en construction – 16 mars 2011

Plantation – 17 mars 2011

Mise en eau (puits) – 24 mars 2011

Il n’y a plus qu’à attendre - 24 mars 2011

Le résultat – 16 octobre 2011

Le développement d’une mare est naturel et doit se faire en respectant la nature. Il ne faut importer aucune faune. Les premières libellules et autres insectes aquatiques apparaîtront dès les premières semaines tandis que les amphibiens (tritons, grenouilles, salamandres…) mettront un peu plus longtemps à venir. Et surtout aucun poisson, ce n’est pas un bassin.

19 juillet 2012 et toujours pas de batraciens, enfin je crois.

 

Coloquintes en balade

Se jouant de la lumière, la coloquinte devient festive…

….ou mystique. (FH 2011)

 

 

Liqueur de plantes

Après quelques mois d’absence, mon retour parmi vous. Nous avons quitté depuis bien longtemps l’hiver et nous y voici replongé ? Oui, car mes préparations liquoreuses ne seront à déguster qu’à ce moment là.

Partant du principe que certaines herbes aromatiques issues de notre jardin puissent se combiner entre elles, partant également du principe que certaines liqueurs du commerce sont hors de prix, qui plus est teintée de colorant, et partant du principe enfin qu’une liqueur se doit d’être le plus naturelle possible, alors pourquoi ne pas créer cette liqueur ?

L’élaboration d’un alcool de fruit quelconque peut se transformer en vinaigre,  mais pas une liqueur puisque l’alcool a déjà été traité.

Alors faisons l’inventaire des plantes : thym, menthe, sauge, romarin. S’il est exact que l’on peut élaborer une liqueur de chaque, on peut aussi les combiner. Mais voyons leurs vertus :

apéritives, bactéricides, digestives, énergétiques pour le thym.

antiseptiques, diurétiques, tonique pour la sauge (médicinale).

digestives, toniques, stimulantes pour la menthe poivrée.

digestives et antioxydants pour le romarin.

 Alors quelle est cette recette ?

-        50 cl d’alcool à 90°

-        50 cl d’eau

-        250 gr de sucre en poudre

-        4 petites branches de menthe

-        4 petites branches de thym

-        4 petites branches de romarin

-        6 petites branches de sauge

Recette à laquelle j’ai ajouté (facultatif) de la badiane ou anis étoilé (4 étoiles) pour ses vertus stomachiques et purifiantes ainsi que 3 clous de girofle  pour ses vertus  antiseptiques, anti-inflammatoires et stimulantes.

Dans un bocal et une bouteille suffisamment grand (1,5 l), mettez le thym, la menthe,  le romarin, la sauge, la badiane et les clous de girofle, ajoutez l’alcool et 25 cl d’eau. Laissez macérez pendant 7 jours en remuant tous les jours. Ensuite faites fondre votre sucre dans 25 cl d’eau et ajoutez à votre préparation quand le sirop est refroidi. Remuer de temps en temps la bouteille et attendez trois mois avant de déguster cette liqueur avec modération (filtrée ou non).

Mais quelle en est le coût ? Si vous avez déjà les plantes aromatiques, cela vous reviendra à 6,00 € le litre. Intéressant non ? 

Que de neige cet hiver !!!

La terrasse

 

Devant de la maison

Photos prises 8 jours avant Noël

Le Betta Splendens

Le Betta Splendens se plaît admirablement bien dans son espace aquatique (Fluval Edge). Pour celles ou ceux qui ont ce type d’aquarium, quelques conseils me semblent utiles car on voit de tout sur le net. Par rapport à mes aquariums précédents, de 80 et 60 l, celui-ci ne demande qu’un minimum d’entretien. L’eau est toujours aussi claire et limpide qu’à ses débuts. De temps en temps, je rajoute de l’eau, afin que l’espace vitré soit totalement rempli jusqu’au sommet, avec 5mm de plus dans l’ouverture. Il faut savoir que si l’on doit intervenir dans l’aquarium, il faut enlever de l’eau pour ne pas que cela déborde. Cela ne me pose pas de problème majeur même avec de grosses mains. Concernant le courant, celui-ci est faible et ne semble pas gêner le Betta quand il vient respirer à la surface dans l’ouverture.

Suite à un incident rarissime, mon premier Betta est mort. En effet, dans le décor de fond, j’avais planté une cryptocoryne et celle-ci a poussé en hauteur et constamment, j’étais obligé de couper les feuilles. Des algues vertes sont apparues, et un jour, j’ai retrouvé mon Betta coincé dans les algues. J’ai du couper celles-ci pour le déloger non sans mal, le sortir de l’eau car son œil était gonflé et que des filaments d’algues entouraient celui-ci. Je l’ai posé sur du sopalin et muni d’une loupe et d’une pince à épiler, et après plusieurs tentatives, j’ai réussi à enlever les filaments d’algues. Je l’ai remis ensuite à part dans un bocal avec une solution saline mais il n’a pas survécu.

J’ai donc changé de plante avec des feuilles plus amples, afin qu’elle pousse en largeur et non en hauteur. J’ai racheté un autre Betta, que j’ai surnommé Arthur. Trois Danios Rerio complètent l’aquarium, ainsi que des escargots (très utiles pour le nettoyage).

Pour la plante, j’ai utilisé du substrat spécial pour mini-aquarium (DeponitMix), pour l’eau, du Biotopol (JBL), pour la nourriture, du Novo Betta et Novo Bel (JBL) et des Daphnies (Riga), de temps en temps. Quand je suis absent pour les vacances par exemple, je met un bloc alimentaire (Riga). Ce n’est pas cher et c’est très bien.

Betta Splendens et Danios Rerio